Présentation d’Alexandra Ter Halle, membre scientifique de l’équipage
Depuis quelques jours dans le cadre de l’Expédition 7e Continent, Patrick Deixonne nous présente son équipe qu’il a sélectionnée à ses côtés pour leurs compétences scientifiques, maritimes et surtout pour leurs dynamismes.
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Aujourd’hui, c’est au tour d’Alexandra Ter Halle, de nous présenter ses motivations à se joindre à l’équipe pour participer une fois de plus à l’Expédition.
Alexandra est chercheuse titulaire au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) depuis 2004.
Elle débuta une formation à l’ENS de Lyon en 1993, sept ans plus tard, elle a obtenu sa thèse en synthèse organique à l’Université Claude Bernard de Lyon.
Elle décida de poursuivre sa formation pendant deux ans aux Etats Unis au niveau post doctoral.
En 2004, lorsqu’elle rentre au CNRS de Clermont Ferrand, c’est pour rejoindre le Laboratoire de Photochimie Moléculaire et Macromoléculaire. Pendant sept ans ses recherches porteront essentiellement sur la photochimie de l’environnement.
En septembre 2011, elle décide de poursuivre ses recherches au laboratoire des IMRCP (Intéractions Moléculaires et Réactivité Chimique et Photochimique) où elle développe des matériaux verts en chimie de l’environnement.
Alexandra Ter Halle, est auteur d’une quarantaine de publications et de quatre brevets.
Sa rencontre avec l’équipe : « Pour ma part, les Expéditions 7e Continent ont commencées par une rencontre en 2013 avec Patrick Deixonne et Claire Pusineri, la scientifique qui a participé à cette aventure dès le début. En 2013, ils avaient emmené avec eux la première génération de « Bobis », les capteurs de polluants que je développe. En 2014, j’étais embarquée 3 semaines sur le catamaran avec eux pour cette formidable aventure. Une aventure scientifique et une aventure humaine ! ».
Ses motivations à rejoindre l’équipe : « J’ai toujours été très motivée pour développer des sujets en chimie organique ou chimie-physique au service de problématiques environnementales. J’ai commencé pendant ma thèse lorsque j’ai développé une méthode de désulfuration des gazoles afin de réduire les émissions d’oxyde de soufre dans l’atmosphère. Je développe une recherche fondamentale, mais lorsqu’il est possible d’appliquer mes travaux pour développer des moyens concrets de réduire nos impacts environnementaux, je suis très enthousiaste ».
Son mot de la fin : « Sur le bateau, nous formons une véritable équipe et la participation volontaire de tous aux échantillonnages et mesures facilite le travail en mer auquel je ne suis pas vraiment habituée ».