Le film de l’Expédition 2015
En 2015 Patrick Deixonne retourne explorer le gyre de l’Atlantique Nord.
Une deuxième campagne qui fait suite à celle de 2014, écourtée suite au démâtage du catamaran de l’expédition.
Pendant 3 semaines l’équipe va effectuer des prélèvements pour quantifier et qualifier la présence de déchets plastique au cœur du gyre de l’Atlantique Nord.
Filets à plancton, bouteille de prélèvement en profondeur, sonde ou capteurs de polluants à très haut rendement, les scientifiques, aidés par les membres d’équipage vont jour et nuit, par tout temps, enchainer les mesures et les prélèvements.
Communiquer sur cette pollution des océans par les déchets plastique est une priorité pour Patrick. Des actions pédagogiques seront menées lors d’escales le long de l’arc antillais.
Ce film de 16 minutes présentent ainsi ces deux volets; scientifique, dans le gyre de l’Atlantique Nord et pédagogique aux Antilles, mais aussi en France, au Quebec et au Benin.
Un court documentaire filmé et monté par Vinci Sato qui signe ainsi sa deuxième réalisation pour les Expéditions 7è Continent.
Nous remercions David Grumel pour la musique. Une disponibilité et un talent qui rehaussent immanquablement l’impacte visuel.
Voici quelques « dessous » du tournage!
Affiche
Pour information, c’est Laurent Morisson qui est de dos sur la photo qui ouvre le film. La photo de Vinci publié ci-dessus est en fait une saisie de rush vidéo d’une interview que Patrick a réalisé. On peut y apercevoir le drone qui a servi sur ce tournage.
Le Matériel:
Certains souhaitent peut-être savoir avec quelles cameras ce film a été tourné. Les conditions à bord exigeaient d’apporter le minimum et de faire au plus compacte sans perdre en qualité visuel. Le GH4 de Panasonic s’est imposé comme une évidence. Dans certaine situations, filmer en 4K peut devenir un atout. La houle et les vague rendent souvent difficile de garder une parfaite stabilité ou même de conserver l’horizon à niveau. Filmer dans une très haute résolution permet alors d’effectuer des réglages de correction en poste production en conservant le piqué de l’image. Ce boîtier est aussi « tropicalisé », donc sans aller jusqu’à être étanche, il tolère les éclaboussures, ce qui dans ce type de tournage est très rassurant! Pour les images sous-marine, une GoPro 3+ fut utilisée. Elle fut fixée sur un support à deux poignées pour plus de stabilité. Afin de réaliser certain plans stables au grand angle, elle fut monté sur un stabilisateur à moteurs brushless, le Feiyu G4. Pour les prises de vue aériennes: DJI Phantom équipé du stabilisateur Zenmuse H3-2D
Pilotage:
Manipuler un drone n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Aujourd’hui on voit apparaitre des drones intelligents qui suivent les gens ou d’autres qui sont étanches…Le Phantome DJI n’a aucune de ses fonction. Il faut donc piloter en manuel et cadrer en même temps. Pour l’expédition 2015, pas très à l’aise dans la manipulation de l’engin,Vinci a mis le drone entre les mains de Laurent Morisson, le skipper en second. Il trouva en Laurent un pilote enthousiaste et talentueux. Ainsi les prises de vue aériennes furent tournées par un drone piloté par Laurent. Cette fois-ci le drone est revenu en parfait état!
Remerciement:
Nous souhaitons remercier chaleureusement notre ami Georges CREPIN. Un scientifique, un inventeur, un bricoleur, un perfectionniste, bref un personnage attachant et d’un humanisme évident. Georges a conçu des dispositifs de fixation de caméra sur la coque ainsi que des système de prise de vue au microscope spécialement pour la dernière expédition. Nous lui devons aussi la construction des filets manta!!!!